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Arrêter

Les traits se changent en écriture, quand ils épuisent le vivant, et ces traits qui changent souvent, ont le goût de nos éléments.

J’arrêtai.
J’arrêtai d’écrire. Et les sursauts n’ont de lieu qu’un corps. Et mon corps ne trouve que des trésors sans nom. Et les trésors éparpillés, dans leur silence, dans leur tempête, sans coeur ni tête. Leur silence, immense, à mille cordes à vide, à un franc.
Je vais brute de son. Sans la ni loi. Je vais sans noms, la main caressant la trame les yeux bandés, perdant le fil de la bande, et je danse, je danse à contre-pense.


Quelle est la lumière écœurante qui dénude le rêve ? Court droit au phare et regarde au fond de l’œil.